Nanobody : un outil multifonctionnel pour comprendre et lutter contre la maladie du court-noué

Biologie

La maladie du court-noué, dont le traitement est quasiment impossible, est présente dans deux-tiers des vignobles français. Pour comprendre le fonctionnement du virus du court-noué, des chercheurs de l'Inra et du CNRS, en collaboration avec l'Université de Bruxelles, ont mené une recherche tout à fait originale en utilisant des anticorps particuliers nommés Nanobodies 1 . Au-delà de l'intérêt biotechnologique de ces nanobodies, ces résultats sont prometteurs au plan fondamental et pour le développement d'outils visant la détection de la maladie du court-noué, et d'autres virus de plantes. Ils sont publiés dans la revue Plant Biotechnology Journal.

  • 1Depuis leur découverte en 1993, les peptides connus sous le nom de Nanobodies (Nbs) et correspondant au domaine hypervariable (VHH) d'immunoglobulines mono-chaînes de camélidés se sont révélés particulièrement intéressants dans la compréhension et le contrôle des maladies humaines et de certains agents pathogènes, y compris les virus, mais leur utilisation dans le domaine végétal reste très limitée.

Retrouver en intégralité le communiqué de presse
 

Bibliographie

Nanobody-mediated resistance to Grapevine fanleaf virus in plants. Hemmer, C., Djennane, S., Ackerer, L., Hleibieh, K., Marmonier, A., Gersch, S., Garcia, S., Vigne, E., Komar, V., Perrin, M., Gertz, C., Belval, L., Berthold, F., Monsion, B., Schmitt-Keichinger, C., Lemaire, O., Lorber, B., Gutiérrez, C., Muyldermans, S., Demangeat, G. and Ritzenthaler, C. (), Plant Biotechnology Journal. Accepted Author Manuscript. doi:10.1111/pbi.12819

Contact

Gérard Demangeat
Chercheur Inra